7 pratiques de Black Hat SEO que Google déteste

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Les techniques de référencement naturel, ou SEO, prennent de plus en plus d’importance. De nombreuses nouvelles tendances et évolutions sont également prévues pour 2022. Il est donc important de travailler sur une stratégie bien pensée. Mais existe-t-il de mauvaises techniques de référencement ?

Nous pouvons vous garantir qu’il existe de nombreuses « techniques SEO Black Hat », ou simplement de mauvaises pratiques, qui sont encore souvent utilisées. Google pénalise ces pratiques et votre classement dans les SERP ne s’améliorera pas, bien au contraire !

Le temps, les efforts et l’argent que vous avez investis dans ces mauvaises techniques auraient pu être bien mieux utilisés pour travailler sur une stratégie de référencement optimale. Mais quelles sont les mauvaises techniques qu’il vaut mieux ignorer ?

Dans cet article, nous allons aborder les 7 pires techniques du référencement naturel, qui peuvent ruiner vos positions dans les SERP.

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Qu’est-ce que le Black Hat SEO ?

Mais tout d’abord, qu’est-ce que le Black Hat SEO ? Il s’agit de diverses pratiques on- et off-page qui sont utilisées pour augmenter le classement d’un site ou d’une page web dans les moteurs de recherche, mais qui vont à l’encontre des bonnes pratiques des moteurs de recherche (également appelées techniques de « White Hat SEO »).

Découvrez ci-dessous quelles pratiques sont concernées et quelles conséquences leur mise en œuvre peut entraîner.

1. Backlinks toxiques et payants

La première pratique Black Hat SEO concerne le backlinking. Plus précisément sur l’achat de backlinks et les backlinks toxiques. Ces deux éléments peuvent être liés, mais ce n’est pas toujours le cas. Nous vous expliquons tout ci-dessous !

Bons backlinks vs. backlinks toxiques

Les backlinks sont très importants pour le référencement naturel. Ils constituent l’un des trois principaux facteurs de classement de Google. Il s’agit d’un lien d’un autre site web vers le vôtre. Chaque lien retour équivaut à un vote de quelqu’un d’autre pour votre site Web. Ainsi, plus vous obtenez de votes, plus votre site est populaire et plus Google lui accorde de la valeur. Par conséquent, vous obtiendrez également un meilleur classement dans les SERP. Mais attention : cela ne s’applique pas à tous les backlinks ! Il ne s’applique qu’à ceux provenant de sites web qualitatifs et pertinents.

Les backlinks toxiques n’en font pas partie. Mais quand un lien est-il considéré « toxique » ? C’est le cas lorsqu’un moteur de recherche, par exemple Google, pense que le lien en question a été créé de manière artificielle et douteuse, avec l’intention spécifique d’influencer positivement la position d’un site dans les SERP. Le « Black Hat SEO », en d’autres termes. De plus, les liens sont souvent de très mauvaise qualité. Si Google le détecte, il est possible que votre site soit pénalisé.

Il existe de nombreux liens que Google considère comme artificiels et de faible qualité. En voici quelques exemples :

  • Les liens provenant de domaines ayant une faible autorité : les backlinks seront automatiquement de faible qualité.
  • Les liens provenant de sites web ayant été créés uniquement dans le but de générer des backlinks : Google peut faire le lien ( ), et comprendre que vous essayez d’influencer votre classement dans les SERP.
  • Les liens provenant de sites web non pertinents, d’un secteur complètement différent du vôtre : les liens seront également considérés comme non pertinents et recevront une note de qualité inférieure
  • Réseaux de blogs privés (PBN) : il s’agit d’un réseau de sites web qui sont utilisés pour créer des liens vers un autre site web, transmettant ainsi l’autorité.
  • Liens sur des pages miroir : il s’agit de différentes pages de plusieurs sites web qui renvoient à votre site web avec la même ancre texte.
  • Les backlinks payants.

Il existe plusieurs outils que vous pouvez utiliser pour vérifier la toxicité de vos liens externes. Vous pouvez par exemple utiliser l’outil de surveillance des backlinks de Majestic.

Acheter des backlinks : Pourquoi ce n’est pas une bonne idée ?

Un dernier exemple dans la liste ci-dessus sont les backlinks payants. Lorsque Google se rend compte que vous avez obtenu les liens en payant pour les obtenir, vous pouvez vous attendre à une sérieuse pénalité. C’est contraire à ses directives pour les webmasters. L’achat de liens est donc une stratégie dangereuse de Black Hat SEO.

Il ne s’agit pas seulement de débourser de l’argent pour obtenir un lien vers votre site Web sur un autre site, mais aussi de manière plus subtile. Pensez aux articles invités payés sur d’autres sites Web ou blogs, ou au don de produits ou de services en échange de liens retour.

Soyez donc prudent avant de décider de sortir votre porte-monnaie et d’acheter des liens.

2. Bourrage de mots-clés (keyword stuffing)

Numéro deux dans la catégorie du référencement Black Hat : le bourrage de mots-clés. Qu’est-ce que c’est et, surtout, comment l’éviter ? Lisez-en plus à ce sujet ci-dessous.

Qu’est-ce que c’est ?

Comme son nom l’indique, le bourrage de mots-clés (keyword stuffing en anglais) consiste à remplir le code et le contenu de la page web de mots-clés. L’objectif est de manipuler la position de votre site web dans les résultats de recherche de Google. Les mots clés sont alors utilisés dans la méta-description, l’URL, la balise titre, H1, l’introduction, les balises alt, H2, H3 et également plusieurs fois dans chaque paragraphe. Trop, c’est trop !

C’est peut-être une technique qui a permis d’obtenir de nombreuses positions de numéro 1 dans les premières années du référencement, mais depuis l’introduction de l’algorithme « PANDA » et des algorithmes ultérieurs, Google arrive mieux à anticiper ce qui se cache derrière. Et ce que Google n’aime pas, c’est que vous essayiez d’être plus malin que lui et de l’induire en erreur.

Imaginez que j’aie appliqué cette technique de référencement Black Hat dans le paragraphe ci-dessus, il ressemblerait à ceci :

example keyword stuffing

La solution White Hat

Vous voulez optimiser correctement vos pages Web ? Choisissez un sujet pertinent pour vous et votre public cible et sélectionnez des mots-clés pertinents en conséquence. Utilisez ensuite ces mots-clés uniquement dans les parties les plus importantes de la page web. Il s’agit par exemple de l’URL, de la balise de titre et du contenu. Nous vous recommandons également d’utiliser des synonymes et des variations du mot-clé principal. Cela permet à Google de mieux comprendre le sujet et le contexte global de la page. Mais n’oubliez pas : écrivez toujours en pensant à votre public ! Après tout, c’est pour eux que vous écrivez.

3. Se concentrer uniquement sur des mots clés populaires

Ce n’est pas exactement du Black Hat SEO, mais cette pratique va de pair avec le « bourrage de mots-clés ». Nous avons expliqué plus haut que ce n’est pas une bonne idée de bourrer la page Web avec un mot-clé central et qu’il est important d’utiliser également des synonymes et des variations. Vous devez aussi vous assurer que le contenu soit riche.

Depuis l’introduction de Hummingbird, BERT et maintenant récemment l’algorithme MUM (Multitask Unified Model), Google comprend mieux le contenu et a besoin de beaucoup d’autres mots. Vous ne devez donc pas vous concentrer et construire votre contenu autour d’un seul mot-clé populaire, mais aussi utiliser d’autres mots-clés pertinents et connexes.

Il est également beaucoup plus difficile d’obtenir un classement élevé pour les mots clés très populaires et donc concurrentiels. Nous vous recommandons donc de ne pas vous focaliser sur le mot-clé que vous devez utiliser, mais sur l’intention des visiteurs de votre site web et leur position dans le parcours client.  Les mots-clés dits longue traîne, qui sont beaucoup moins concurrentiels, sont très intéressants pour atteindre les utilisateurs qui se trouvent dans les phases ultérieures et décisives du parcours client. Par conséquent, vous attirerez un trafic organique de qualité sur votre site web et augmenterez les chances de conversions.

4. La sur-optimisation de Google My Business (GMB)

Des pages Google My Business optimisées sont essentielles dans votre stratégie de référencement local. Elles contiennent, entre autres, vos horaires d’ouverture et des informations sur votre entreprise et occupent une place de choix dans les résultats de recherche organiques.

En général, plus votre site web est optimisé, plus il sera considéré comme pertinent par Google. Par conséquent, votre page Google My Business bénéficiera des performances et de l’autorité de votre site Web. Vous devez donc optimiser davantage ces fiches. Vous pouvez ajouter beaucoup d’informations sur votre entreprise et faire en sorte que les (nouveaux) clients puissent vous trouver. Mais une sur-optimisation n’est jamais loin.

De quoi s’agit-il ?

Google est contre la sur-optimisation des fiches Google My Business et la considère comme du référencement Black Hat. Il est plus spécifique sur certains éléments, comme le nom de votre boutique. Ajouter le mot-clé le plus important ou le nom de la ville ou du village où se trouve le magasin peut être considéré comme une sur-optimisation. Vous avez plusieurs magasins dans différentes villes ? Dans ce cas, Google semble tolérer l’ajout du lieu dans le nom. Il est néanmoins important d’être prudent.

En outre, vous devez également prêter attention à l’optimisation de la description de l’entreprise et de vos réponses aux FAQ et aux commentaires. L’ajout et la répétition, par exemple, de mots clés, de liens, du numéro de téléphone et de l’adresse électronique, indiquent clairement à Google que vous essayez d’influencer votre visibilité dans les résultats de recherche. Que se passe-t-il si Google s’en aperçoit ? Il peut rejeter votre fiche et ne pas l’afficher dans les maps.

Comment l’optimiser ?

Maintenant que vous savez ce qu’il ne faut pas ajouter pour éviter le Black Hat SEO, il est bien sûr important de savoir ce que vous devez ajouter/optimiser. Ci-dessous, nous énumérons quelques bonnes pratiques pour vos fiches Google My Business.

  • Le nom de la boutique doit être court, clair et correspondre à votre activité.
  • Vos réponses aux FAQ et aux commentaires peuvent contenir des mots-clés, mais la réponse doit être « naturelle ».
  • La description doit être véridique, ne pas dépasser 750 caractères et peut contenir des mots-clés génériques (mais pensez à ne pas en abuser ou à les répéter trop souvent).
  • D’autres informations, telles que l’adresse, le numéro de téléphone, les heures d’ouverture, l’URL du site Web, des photos qualitatives et les services et équipements spécifiques de votre entreprise, doivent être incluses dans les espaces prévus à cet effet.

5. Le contenu de faible qualité

Dans le monde du référencement, tout le monde s’accorde sur une chose : le contenu est toujours roi ! En outre, les contenus plus longs sont préférés aujourd’hui. Pour être classé le plus haut possible dans les résultats de recherche, il est important que vous puissiez offrir beaucoup de contenu pertinent sur un sujet donné. Il est également crucial que ce contenu soit de bonne qualité. Un article long, mais de mauvaise qualité, contenant beaucoup d’inepties, ne vous permettra pas d’obtenir un bon classement.

Cependant, il existe de nombreuses agences de marketing en ligne (douteuses) qui recommandent toutes sortes de techniques permettant d’obtenir rapidement beaucoup de contenu, mais de faible qualité. Si Google remarque que le contenu est de mauvaise qualité, il peut potentiellement réduire la visibilité de votre site Web dans les résultats de recherche. Certaines pratiques de référencement Black Hat de contenu populaires, mais discutables, sont :

Le scraping

Résumé simplement, il s’agit de copier le contenu d’un site web plus réputé (peut-être celui de votre concurrent) et de l’utiliser pour votre propre site web. Le contenu est donc littéralement « scrapé » à partir d’un certain site web. Cela peut bien sûr constituer une violation du droit d’auteur et conduire à la technique suivante : le contenu dupliqué.

Le contenu dupliqué

Il s’agit de deux ou plusieurs pages web, sur un ou plusieurs sites web, qui contiennent un contenu identique ou quasi identique. Ainsi, supposons que vous copiez une page web entière d’un autre site et que vous la placiez sur l’une de vos pages. Alors ce serait considéré comme du contenu dupliqué et c’est une mauvaise nouvelle pour votre SEO.

Pourquoi ? Google fait de son mieux pour indexer et afficher des pages au contenu différent, unique. Lorsque le moteur de recherche se rend compte que vous affichez du contenu dupliqué pour influencer et manipuler vos classements, et que vous êtes donc coupable de Black Hat SEO, il peut revoir l’indexation et le classement de votre site Web. Soyez donc prévenu !

Cependant, certains essaient de contourner les pénalités liées au contenu dupliqué. Une astuce bien connue consiste à utiliser des synonymes. Le texte ne sera alors pas totalement identique et la probabilité que Google le considère comme du contenu dupliqué est plus faible, mais bien sûr pas inexistante. Vous prenez donc un risque important. De plus, Google comprend de mieux en mieux le contexte sémantique d’un texte, la relation entre les mots et donc, aussi les synonymes.

Contenu automatisé ou généré automatiquement

Un sujet chaud et tendance au sein du SEO est l’automatisation du contenu. De plus en plus d’entreprises proposent des outils d’automatisation pour produire rapidement une grand quanité de contenu optimisé. Ainsi, vous pouvez gagner du temps et le consacrer à d’autres choses importantes, comme la lecture de cet article !

Mais attention, il ne faut pas laisser la création de contenu entièrement à de tels outils. Le résultat n’est souvent pas d’une qualité parfaite. Une fois le contenu créé, il est donc important de le vérifier et, si nécessaire, de l’adapter et de l’optimiser vous-même. Si vous ne le faites pas, vous risquez que le contenu soit de piètre qualité.

Conclusion : le contenu long est devenu très important, mais le contenu qualitatif l’est encore plus.

6. Ne pas suivre l’évolution de votre référencement naturel

Bien sûr, contrairement aux techniques précédentes, il ne s’agit pas d’une pratique Black Hat SEO que Google pénalise, mais tout de même, ne pas suivre votre progression (et votre déclin) peut être préjudiciable à l’avenir de votre site web.

Après tout, Google évolue constamment dans la façon dont il classe les sites Web dans les résultats de recherche. Pour rester au sommet, il est donc important de surveiller et d’optimiser en permanence votre site Web.

Un outil qui peut vous aider à cet égard, et que nous utilisons pour tous nos clients, est la Google Search Console. Grâce à cet outil, vous pouvez examiner de près vos performances SEO (positions, clics et impressions), le statut d’une page Web (par exemple, si elle est indexée ou non) et la santé de votre site Web (par exemple, erreurs d’exploration, liens brisés). Avez-vous remarqué, par exemple, que la position de certains de vos mots clés diminue ou que les clics sont en baisse ? Il est alors temps de prendre des mesures. Cet outil vous offre de nombreuses informations utiles et vous permet d’anticiper les changements.

7. Le cloaking

Il s’agit d’une technique de Black Hat SEO qui permet aux visiteurs d’une page de voir un contenu différent de celui des robots des moteurs de recherche, toujours dans le but d’obtenir un meilleur classement pour certains mots clés. Cela revient à ajouter certains contenus qui ne sont pas visibles pour les utilisateurs comme vous et moi, mais qui sont visibles pour les robots.

Types de cloaking

Je vous entends déjà penser : mais comment ? Eh bien, il existe plusieurs façons de le faire. En voici quelques-uns parmi les plus courants :

  • Ajouter du texte de la même couleur que l’arrière-plan de la page.
  • Cacher le texte derrière des images.
  • Afficher aux robots un contenu différent de celui des visiteurs.
  • Manipuler JavaScript et CSS : par exemple, afficher le texte tout à fait à gauche ou à droite et en dehors de l’écran.

Quelques nuances cependant

Le dernier moyen de la liste est souvent plus difficile à détecter par Google en tant que cloaking, et donc aussi plus difficile à pénaliser. Mais les algorithmes de Google s’améliorent de plus en plus, et il devient donc également plus évident pour le moteur de recherche de détecter cette technique de Black Hat SEO.

Google recommande que tout le contenu d’une page soit visible, mais pour des raisons d’ergonomie, ce n’est pas toujours possible. Un site web dynamique, par exemple, doit masquer une partie du contenu car, sinon, le site ne serait pas attrayant et convivial. Cela signifie qu’il existe une certaine flexibilité dans le masquage du contenu.

 

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Vous savez maintenant quelles pratiques de référencement Black Hat vont complètement détruire votre position dans les moteurs de recherche et déjà un peu quelles techniques White Hat nous recommandons. Vous souhaitez vraiment vous lancer dans l’optimisation de votre référencement naturel pour votre entreprise ? Contactez-nous et nous serons heureux de vous aider !